Le Beaujolais nouveau est produit au sein des appellations d’origines contrôlée Beaujolais (nord de Lyon) et Beaujolais-Villages (sud de Mâcon). C’est en 1951 que le Beaujolais va bénéficier d’une autorisation de mise en vente anticipée suite aux contestations des producteurs de cette appellation. En effet, ces derniers n’étaient pas autorisés à faire sortir de leur chais les vins de la récolte 1951 bénéficiant de l’appellation, et ce avant le 15 décembre 1951. Voici donc comment est né le Beaujolais « Primeur ».
Production
Le beaujolais est un vin réalisé à 100% à partir de Gamay Noir à jus blanc. Ce cépage est vendangé à la main et selon les maisons, il sera produit par une macération carbonique ou par une macération traditionnelle. Le Gamay possède une bonne acidité et sa peau fine ne favorise pas toujours la couleur – le travail en cave est donc primordial d’un point de vue de l’« extraction » (températures de fermentation, remontage/pipeage, barriques/foudres, SO2, etc.).
La banane
Saviez-vous que le goût de « banane » était souvent dû à un type de levure, la 71B qui était utilisée en combinaison avec des fermentations à température relativement basse. À l’heure actuelle, très peu de vignerons utilisent encore cette levure car celle-ci est considérée tantôt comme commerciale tantôt comme non commerciale. Les goûts et les couleurs vous nous direz…
Les autres vignerons, ceux qui n’utilisent pas la levure 71B, type « banane » utiliseront une levure « neutre » ou en combinaison avec la 71B. Les arômes de fruits rouges sont eux plutôt attribués à la fermentation carbonique et aux levures présentes.
Un breuvage limité
De manière générale, 42% des surfaces AOC du viticulteur plantées Gamay peuvent être utilisées pour produire du « nouveau ». Avec les ressources en eau qui diminuent, les vignobles plus secs, la Bourgogne par exemple, auront de plus en plus de mal à produire des quantités raisonnables avec les conduites actuelles de la vigne.
Dégustation
Plateau de charcuterie (saucisson à la pistache, boudin blanc, rosette, etc) et fromage (Brillat-Savarin, Saint-Marcellin, Beaufort, Bleu doux) accompagneront parfaitement ce 100% Gamay léger et fruité. Et pourquoi pas déguster ce vin de convivialité autour d’une raclette ou d’une fondue au fromage ? Le Beaujolais Nouveau n’est pas un vin de garde et sera donc à déguster dans les 3 à 6 mois après sa commercialisation. Sa température de service est de 12 à 14°C.
Notre sélection du Beaujolais Nouveau : le domaine Chermette situé à Vissoux
Après une restructuration du vignoble en 2013, le domaine se voit évoluer vers une agriculture biologique. Suite à ce changement pour une démarche environnementale plus respectueuse des sols et des vignes, le domaine acquiert en 2019 la certification Terra Vitis. Aujourd’hui le domaine familial créé au 17e siècle est aux mains de Martine, Pierre-Marie & Jean-Etienne et s’étend désormais au-delà de Vissoux avec des parcelles réparties du nord au sud du Beaujolais.
Les Griottes
Beaujolais croquant, fruité, gouleyant, voici ce que vous réservent Les Griottes. De la framboise, de la cerise et de la fraise accompagneront parfaitement des viandes blanches ou rouges, de la cuisine asiatique, un assortiment de salade et pour surprendre la tablée nous vous conseillons un plat d’huitres ! Les Griottes est un vin issu de vignes âgées de moins de 30 ans sur un sol pauvre ce qui oblige la vigne à puiser profondément à travers la roche pour se nourrir, ce qui lui confère une certaine qualité. La production et la vinification du Beaujolais évoluent. Le Beaujolais devient ainsi un pur plaisir gustatif à partager entre amis ou en famille.
Origines – Vieilles Vignes
Le nom « Origines » vient tout droit de l’élaboration de ce Beaujolais réalisé dans la pure tradition Beaujolaise : élevé pendant 6 mois dans des grandes foudres de chêne et non chaptalisé. C’est en 1986 que la cuvée a été créée sous l’impulsion de Jean Brouilly (chef étoilé de Tarare) donnant ainsi naissance à un vin de caractère qui dévoile des notes fruitées vives et intenses. « Origines » est idéal en accompagnement d’une volaille de Bresse, de veau, sur un fromage à pâte dure ou encore une ganache au chocolat pour le dessert.